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Noisy-Le-Grand Ecologie

17 février 2018

Non à la bétonnisation des bords de Marne

 

Le nouveau quartier des bords de Marne, suite …

 

Le nouveau quartier de 500 logements sur les bords de Marne risque de devenir une réalité. Noisy-le-Grand Ecologie s’est toujours opposé à ce projet, tout comme à celui de faire un port de plaisance, d’ailleurs.

 

Ce quartier est un vrai risque écologique pour les bords de Marne, à plusieurs titres.

 

D’abord, il augmente le risque de crue :

 

Pourquoi ces crues ? → il a toujours eu des crues. Mais depuis quelques années celles-ci sont plus violentes et plus fréquentes.

 

→ Au niveau local, pour agir, il faut éviter d'artificialiser les sols.

 

 

 

 

Ensuite, il impacte fortement l’environnement

 

 

 

 

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12 février 2018

Tract sur la construction d'un quartier sur les Bords de Marne

12 février 2018

1600m² de jardins partagés à Noisy : Intervention lors de la séance plénière du Conseil citoyen du 24 janvier 2018

 

Voici l'intervention d'Eric Manfredi lors de la séance plénière du Conseil citoyen du 24 janvier 2018 à propos des jardins partagés dont la Commission développement durable du conseil citoyen a été à l'initiative.

 

Mesdames, messieurs, bonsoir et bonne année.

 

La commission développement durable vous présente ce soir les jardins partagés. Vous vous en souvenez, il y a presque un an, nous l’avons inscrit dans le programme d’actions que nous vous avons présenté, ici-même.

Ce soir, c’est une réalité.

Pourquoi des jardins partagés ?

Parce que la nature, notre environnement, sont nécessaires au vivre mieux, ensemble. Et que ce vivre-mieux ensemble, c’est une des missions d’un Conseil citoyen. Essayer de faire habiter ensemble, construire ensemble avec des personnes venant de tous les quartiers de notre Ville.

Mais ce n’est pas tout. Nous voyons aussi une fonction éducative dans ces jardins. Apprendre ou réapprendre aux enfants – et aux adultes – le rythme de la nature, des saisons, apprendre ou réapprendre comment poussent nos fruits et nos légumes, et que les fraises en hiver, c’est une aberration écologique. Apprendre ou réapprendre à mieux manger aussi. C’est la base d’une meilleure santé.

 

Après l’épisode formateur des ruches, il nous fallait rebondir. Nous avons donc décidé de lancer ce projet. Cela tombait bien : VOITH, qui fait des services et de produits aux entreprises industrielles avait contacté la mairie parce qu’elle avait des terrains dont elle ne savait pas quoi faire.

Nous réfléchissons et pensons à l’association Cultiver ensemble » pour prendre en main ces jardins.

Après quelques péripéties, dont une au cours de laquelle nous apprenons que VOITH a aussi contacté, en voisin, l’association Cœur de Forêt, nous décidons de continuer ce projet et de travailler avec tout le monde : Cultiver ensemble, Cœur de forêt et un autre mouvement : les colibris.

 

Ces terrains sont situés au 21 boulevard Champy-Richardets et mesurent 1 600m².

 

Nous verrons donc quels sont les buts de ce projet, puis qui sont les personnes qui y participent, et, enfin, comment on va le concrétiser.

 

Les buts de ce projet sont simples et tous sont liés :

Ils sont de quatre ordres : écologique, pédagogique, social et citoyen.

Ecologique, d’abord, puisque ce seront des jardins sans pesticides, bio, et en « permaculture ». Nous verrons un peu plus tard ce que cela signifie. Faire des jardins bio nous semblait être inhérent à ce projet. Parce que nous voyons tous les jours les conséquences sanitaires du round up, du glyphosate et autres produits bizarres. Un peu de sain, c’est déjà pas mal.

 

Pédagogique, ensuite, parce qu’il ne s’agit pas de cultiver pour cultiver. Nous voulons faire venir sur ce jardin d’autres associations, des entreprises, des écoles… pour expliquer comment mettre des produits sains dans son assiette. Comment, avec des petits gestes, nous participons nous aussi à la préservation de notre nature.

 

Social, aussi. Parce que les populations les plus fragiles sont celles qui sont les plus exposées à la mal nutrition. Des actions spécifiques, avec le service RSA de la Ville et avec le PIMMS sont à prévoir.

Citoyen, enfin. En faisant participer à la production, à la récolte et à la consommation le plus grand nombre, en ouvrant sur toute la Ville, dans tous ces quartiers.

 

Vous le voyez, c’est tout cela qui justifie que le Conseil citoyen soit moteur et partie prenante à ces jardins.

 

Ceci nous mène à la présentation des acteurs de ces jardins :

On a :

  • L’entreprise VOITH, qui prête ses terrains
  • Le conseil citoyen, qui met de l’huile dans les rouages
  • La Ville de Noisy-le-Grand, qui nous soutient,
  • Les colibris, qui participent au jardinage,
  • L’association Cœur de forêt, qui est une grande association de protection de l’environnement et qui nous apporte son expertise et l’ingénierie qui va avec,
  • L’association Cultiver ensemble, avec son président, Hervé Gourgeon, qui va aussi cultiver, apporter son expertise, et va s’occuper de l’aspect pédagogique.

 

Alors, au concret, comment mettre en œuvre ce jardin avec tout ce monde dessus ?

 

D’abord, comment allons-nous cultiver ? On l’a déjà évoqué : c’est un jardin en permaculture. C’est un mode d’agriculture, théorisé entre autre par Pierre Rabbi et qui veut que l’on ne gaspille pas les ressources naturelles pour produire. Par exemple, on va étudier sur un terrain comment l’eau s’écoule pour disposer nos légumes : en haut ceux qui ont moins besoin d’eau, en bas ceux qui en ont le plus besoin. C’est une méthode intéressante, car elle se fonde sur l’observation de la nature pour agir, non plus sur elle, mais avec elle.

 

Au niveau de l’organisation, nous allons mettre en place un comité de pilotage, dans lequel le Conseil citoyen aura toute sa part pour pouvoir rendre compte que les objectifs assignés sont bien respectés par tous les partenaires.

 

Enfin, ce seront les membres de ces associations qui pourront bêcher et consommer ce qui sera produit.

Les personnes souhaitant participer à ces jardins devront donc adhérer à une de ces associations.

 

Quelques mots pour finir :

Le Conseil citoyen a été à la base de ce projet. Il a fait se rencontrer des personnes venues d’horizons différents pour réussir à faire ces jardins. C’est cela, somme toute, notre but et notre engagement. Aider à monter des projets, y apporter une dimension citoyenne, faire en sorte que les gens se parlent et s’entendent.

Je ne sais pas si ces jardins seront un succès ou un échec. On le verra après la première année. Mais, néanmoins, nous aurons essayé.

 

Je ne terminerai pas sans remercier :

Madame Valentina Fagotti, pour son aide, sa patience et son soutien au quotidien,

Monsieur Raphael Seror pour sa compréhension face à nos doutes et pour être venu dans le froid avec nous un samedi matin,

Madame Martine Boucher, pour son appui et son dynamisme,

Le cabinet de Madame le Maire pour son sérieux

Les membres de la Commission développement durable et Philippe Morin, son co-coordinateur pour tout ce qu’ils ont apporté à ce projet ainsi que l’ensemble des acteurs de ce beau jardin.mains

13 juillet 2017

Avis de l’association Noisy-le-Grand Écologie sur la révision du PLU de Noisy-le-Grand

La révision du PLU, soumise à enquête publique appelle plusieurs remarques. Avant de les exposer, il semble utile de rappeler quelques éléments de contexte.

 

La Ville de Noisy-le-Grand a de très nombreux atouts.

 

Située entre les bords de Marne et l’immense Bois Saint-Martin, elle bénéficie d’un cadre environnemental exceptionnel.

Elle est desservie par l’autoroute A4, par 2 RER et 3 gares et par de nombreuses lignes de bus.

Sa proximité avec le pôle de Marne-la-Vallée et le cluster Descartes, consacré à la « Ville durable » doivent la situer au carrefour des plus récentes recherches et avancées technologiques en terme d’urbanisme, d’aménagement du territoire et même de développement économique.

L’arrivée de 3 lignes (ligne 15, ligne 16 et l’hypothétique ligne 11) du Grand Paris Express à Noisy-Champs déplace le centre de gravité de la Ville vers l’est, vers Champs-sur-Marne et le pôle Marne-la-Vallée. La gare de Noisy-Champs accueillant déjà le RER A, elle prendra, dans les années futures, la place du Mont-d’Est en terme de principale porte d’entrée dans la Ville.

La ville est divisée physiquement en 4 grandes zones : les bords de Marne jusqu’à la N370, le centre-ville, entre la N370 et la tranchée du RER A, puis du RER A jusqu’à l’autoroute A4 et après l’A4 : les Richardets, vers la Seine-et-Marne.

D’un point de vue institutionnel, Noisy-le-Grand appartient au Territoire Grand Paris Grand Est, qui regroupe 14 villes, jusqu’à l’axe Coubron/Vaujours. C’est un Territoire disparate dans lequel Noisy-le-Grand peut faire figure de moteur, étant données sa dimension et son potentiel.

 

C’est ainsi que Noisy-le-Grand peut être, dès à présent, une ville modèle, qui propose un développement soutenable, prenant en compte les nécessités de l’avenir et la préservation de l’environnement. 

 

Plusieurs points du PLU vont d’ailleurs en ce sens :

  • l’abandon du port de Plaisance sur les bords de Marne. Ce projet était en effet incompatible avec la prise en compte réelle des enjeux écologiques : pollution de la Marne, prise d’eau de l’usine d’eau…

  • De même, le PLU révisé envisage une ouverture « physique » des Richardets vers le cluster Descartes, ce qui pourrait être dans l’avenir un signe fort pour le développement de solutions nouvelles en terme d’urbanisme.

  • Enfin, l’arrivée du Grand Paris Express à Noisy-Champs semble être prise en compte, avec une orientation d’aménagement dédiée.

 

 

Néanmoins, à la lecture attentive de ce PLU et vu le nouveau plan de zonage, ces propositions restent insatisfaisantes. Cette révision du PLU est hélas une occasion manquée pour faire de Noisy-le-Grand une ville du 21ème siècle. Cette révision reste sur les mêmes bases que les précédentes, sans entamer une réflexion sur ce qui pourrait être un développement soutenable de la Ville.

 

Les objectifs affichés sont pourtant intéressants : une augmentation soutenue de la population, avec la construction de 7 364 nouveaux logements et la défense de la nature.

À y regarder de plus près, ces objectifs sont loin d’être atteints. Nous développerons trois aspects : l’aspect écologique, l’aspect social et l’aspect économique de cette révision.

 

  • Sur l’aspect écologique :

 

La révision du PLU entraine la perte, pour la Ville et pour ses habitant-e-s de 45,8 hectares naturels ou non urbanisés, perte induite par l’objectif de construction de 7 364 logements.

 

En effet, nous comptons 7 projets d’ensembles immobiliers : Maille Horizon Nord, Maille Horizon Sud, Les Bas-Heurts, Abraxas, le Clos D’Ambert, le pôle gare de Noisy-Champs et le quartier des bords de Marne. Parmi ces 7 projets, un seul est réellement nécessaire : celui du pôle gare de Noisy-Champs, pour d’évidentes raisons : il s’agit ici d’un quartier qui est appelé à devenir le nouveau centre attractif de Noisy-le-Grand, du fait de l’arrivée des lignes du métro Grand Paris Express.

Les autres quartiers souffrent tous des mêmes maux : cinq d’entre eux sont situés à proximité du RER A Mont d’Est, où l’ensemble des transports est saturé : N370, Route de Neuilly, A4, RER A, lignes de bus. Pourtant, c’est ici qu’il a été décidé de concentrer les constructions, sur des terrains naturels.

Le meilleur exemple est le quartier des bords de Marne, indument appelé « éco-quartier » qui propose plus de 500 nouveaux logements, dont une centaine directement sur les bords de Marne, là où se situe le tout dernier espace vert et vierge sur cette rive de la Marne.

L’écologie apparait ici comme un gadget au mieux, au pire comme un faux alibi pour la destruction d’espaces naturels. Sans compter l’éloignement des transports…

 

De même, ainsi que le rappelle l’avis défavorable de l’autorité environnementale en charge de l’évaluation du PLU1, la conformité des documents produits par la municipalité aux exigences d’un PLU laisse à désirer, ce qui fragilise juridiquement l’ensemble du PLU. En effet, de nombreuses analyses concernant l’impact écologique notamment sont absentes des documents communiqués. Il apparait alors que le PLU court le risque d’être annulé par le juge administratif.

 

Celle-ci est pourtant fondamentale pour préserver notre qualité de vie, notre santé et notre sécurité.

Plus de béton signifie plus de chaleur, plus de pollution et plus de risques d’inondations, du fait de l’artifilisation des sols.

Construire des milliers de logements loin des transports, sans aucun plan de déplacement en mobilité douce (pistes cyclables…) signifie que l’on va augmenter drastiquement la circulation automobile et les inconvénients induits : embouteillages, nuisances sonores, pollution…

 

Nous mettons aussi un point de vigilance particulier sur l’avenir du Bois-Saint-Martin, complètement occulté par le PLU.

 

 

  • Sur l’aspect social

 

Le PLU nous engage et engage la Ville sur les décennies à venir. Rater le coche du futur, c’est assurément compromettre le développement social de la population noiséenne, et par là-même obérer la réussite des quartiers que la municipalité veut construire.

La révision du PLU ne propose en aucune façon l’amélioration des communications, des transports et des passages entre les 4 zones de la Ville et favorise le maintien de l’enclavement des quartiers populaires.

Le PLU propose la création de 7 364 nouveaux logements, soit l’arrivée de 10 000 habitants supplémentaires d’ici 13 ans, en 2030. Or, rien n’est dit sur les capacités futures de la Ville pour absorber cette augmentation de la population.

En effet, le PLU ne prévoit aucun plan de construction d’équipements publics supplémentaires : crèches, écoles, accueils pour les séniors, équipements sportifs, culturels… Le PLU raisonne en investissements publics constants, ce qui ne permet pas, selon nous, un développement soutenable pour les générations futures.

L’augmentation prévue de la population dans des secteurs déjà saturés (Mont d’Est, Abraxas, Maille Horizon Nord et Sud) ne présage rien de bon pour l’avenir des personnes habitants à proximité : rien n’est dit sur l’amélioration de l’habitat au Pavé-Neuf ou au Champy, ni sur la destination de l’ensemble social situé rue Henri Barbusse, à proximité du secteur de Villeflix.

 

Un point positif : la volonté de respecter la proportion légale de logements sociaux, ce qui apparait être a minima une bonne pratique, à la condition de ne pas les concentrer tous au même endroit. A priori, ce n’est pas le cas dans les documents qui nous sont proposés, ce qui est positif pour la nécessaire mixité sociale.

 

 

  • Sur le plan économique

 

Ici encore, le PLU ne dit rien sur les orientations choisies en matière économique. Tout au plus est évoquée la zone économique des Richardets. Mais rien sur les commerces de proximité dans les nouveaux quartiers, rien sur les orientations des Z.I. déjà existantes. Pour autant, il apparait nécessaire de se tourner vers nos voisins et vers le cluster Descartes notamment, qui envisage, comme il a été dit, « la ville durable ». Certes le PLU prévoit l’ouverture « physique » de la zone des Richardets vers ce pôle. Mais le PLU ne propose aucun autre échange. Pourtant, les possibilités offertes par une meilleure interpénétration entre les projets de développements de Noisy-le-Grand et les recherches du cluster seraient immenses.

 

En ce qui concerne l’implantation de nouvelles zones de bureaux, aucun point n’évoque la façon dont la municipalité entend les remplir. Noisy-le-Grand est en effet en concurrence avec d’autres pôles tertiaires déjà très développés : Val-de-Fontenay, Marne-la-Vallée à l’est, la Plaine-Saint-Denis à l’ouest. Sans compter le silence entretenu sur l’avenir des milliers de mètres carrés de bureaux vides dans le secteur du Mont d’Est, à proximité immédiate des projets Maille Horizon Nord et Sud et la difficulté manifeste à faire venir des entreprises pour occuper le parc de bureaux envisagé.

 

A long terme, il aurait été utile d’avoir une perspective des modalités de financement de l’ensemble de ces projets et de leurs conséquences. Pourtant, les motifs d’inquiétude sont très nombreux : disparition de 80% de la taxe d’habitation, réforme de la fiscalité économique au niveau territorial et métropolitain, baisse des dotations de l’État… les finances municipales ne seront plus les mêmes à horizon 2020.

 

Ainsi, sur le plan économique, le PLU révisé s’engage dans l’inconnu, sans chercher à assurer le présent, ce qui l’éloigne encore plus de l’objectif affiché de « développement durable ».

 

En conclusion, nous ne pouvons que regretter que le PLU raisonne en vase clos. Cette révision, qui devra être approuvée par le Territoire, manque d’une vision territoriale. L’occasion est manquée de regarder vers nos voisins, Neuilly-sur-Marne notamment.

 

Une vision plus large, en partenariat avec l’ensemble des 13 autres villes du Territoire aurait sans doute permis de lisser les créations de logements, de mieux les répartir et ainsi d’éviter une trop grande concentration de logements dans des endroits déjà saturés, ou de construire de nouveaux quartiers sur des espaces naturels qui sont hélas de plus en plus rares.

 

C’est pour l’ensemble de ces raisons que l’association Noisy-le-Grand Écologie émet un avis négatif sur la révision du PLU.20170526_145425 (2)

8 mars 2017

Un Quartier Préparatoire à la Sortie (QPS) au cœur de Noisy-le-Grand - intervention d'Eric Manfredi

Noisy-le-Grand a appris la nouvelle : l’Etat a décidé, unilatéralement, d’implanter dans l’école Louis Lumière un Quartier Préparatoire à la Sortie (QPS). Nous écologistes, nous y sommes résolument opposés, pour des raisons qui tiennent à notre engagement et que je souhaite vous faire connaître.

Tout d'abord, soyons exact : les bâtiments de l'ancienne École du cinéma devraient accueillir non une "prison", mais un QPS. Un QPS, c'est une structure pénitentiaire destinée aux personnes condamnées à de courtes peines ou en fin de peine. Ils permettent un accompagnement renforcé à la préparation de la sortie, et ont pour objectif de « favoriser l’accès aux droits sociaux et la préparation d’un projet d’insertion», d’après les mots du ministère de la Justice.

 

Nous écologistes, nous comprenons bien la nécessité de développer de telles institutions. L’idée de QPS va dans le bon sens, en organisant cette période de tous les dangers qu’est la sortie de prison. Oui, plus la sortie est brusque plus les chances de récidive sont grandes. Et nous voyons aujourd’hui le taux de récidive augmenter.

La réinsertion est une nécessité. La France doit rattraper son énorme retard en la matière. Construire des centres permettant d’accompagner les futurs ex-condamnés va dans le bon sens. Aider à la réinsertion des ex-prisonniers, une fois qu’ils ont payé leur dette à la société est une obligation, à la fois humaine et morale que nous devons toutes et tous assumer.

Pour autant, cela ne doit pas être l’occasion de faire n’importe quoi.

 

L’État, à la recherche de locaux vides, impose un QPS à Noisy-le-Grand, sur le lieu de l’ancienne ENS Louis Lumière ? Entre une zone pavillonnaire et la cité du Champy ?

 

Le QPS, c'est un régime de semi-liberté pour permettre la resocialisation : un retour à la vie, progressif, avec un encadrement, un but. Le projet d'mplantation du QPS aux abords d’un quartier en attente de réhabilitation urbaine, révèle une méconnaissance complète du territoire Noiséen, de ses tensions et de ses fractures.

L’implanter ici, c’est courir un double risque : mettre en échec le processus de réinsertion, et exaspérer la population, qui ne supporte plus de vivre au quotidien avec les difficultés et les problèmes d'un quartier populaire laissé à l'abandon par les politiques publiques depuis plus de 10 ans. Ce n'est pas un QPS dont le Champy a besoin, mais de services publics, de logements rénovés, de commerces agréables, d'arbres et de verdure, d'espaces communs à partager convivialement, en toute sécurité !

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4 mars 2017

Projet RER E Est + : une fois de plus, des miettes pour les voyageurs

 

Retrouvez ci-dessous la contribution de Noisy-le-Grand Ecologie à l'enquête publique sur le projet de rénovation du RER E Est + :

rer eEstimé à cinq cents millions d’euros (dont 270 millions d’euros pour l’infrastructure et 230 millions d’euros pour la nouvelle génération de RER à 2 étages) le projet RER E Est + a, sur le papier, de quoi séduire : plus de régularité, plus de places, plus de confort.

Hélas, cette impression se heurte à une réalité à laquelle, nous, les usagers, sommes trop habitués.

Mais une fois cet investissement, rapporté au nombre total de voyageurs qui, tous les jours ou presque, galèrent sur cette ligne, on s’aperçoit que le ratio n’est pas du tout impressionnant. D’après la SNCF, il y a en moyenne 350 000 usagers qui empruntent quotidiennement la ligne E. Ce qui donne 127 750 000 voyageurs par an. La SNCF ne va dépenser que 3.9€ par voyageur ! On est donc loin des 227€ par voyageurs pour le projet inutile et absurde du Charles de Gaulle Express qui reliera l’aéroport de Roissy à la gare de l’Est à Paris.

Une fois de plus, la SNCF sous-investit pour les usagers du quotidien.

Eric Manfredi

28 janvier 2017

Intervention de Noisy-le-Grand Ecologie au conseil citoyen

A l'occasion de la réunion plénière du conseil citoyen, Eric Manfredi est intervenu au nom de la Commission Environnement développement durable :
"Nous devons faire ce soir un rapide bilan de ces quelques mois. Lors de la précédente plénière, nous avons exposé nos lignes de travail. Travailler sur le PLU, sur les déchets, proposer à la municipalité des actions permettant d’enrichir la biodiversité à Noisy-le-Grand et, ainsi, d’améliorer le quotidien de ses habitants.
Nous avons participé à deux ateliers de présentation au cours desquels nous avons exprimé, à l’unanimité, notre souhait de voir garantie la trame verte du Bois Saint-Martin aux bords de Marne. Nous avons dit notre opposition unanime au bétonnage de la partie « bords de Marne » de l’éco-quartier et notre souhait d’y d’étendre la zone protégée dite « N » et de créer des espaces verts dans les zones les plus denses, comme au Pavé-Neuf ou encore de végétaliser les toits de certains bâtiments appartenant à la Ville. En revanche, et contrairement à ce qui a été dit, nous voulons préserver et rénover les lacs, notamment le lac Sari.
 
Force est de constater que nous n’avons pas été entendus.
 
Nous avons aussi voulu monter un projet « ruches », en implantant, avec des associations d’apiculteurs, cinq ruches à Noisy-le-Grand. Nous n’allons pas revenir ici sur le rôle essentiel des abeilles sur la protection et l’enrichissement de la biodiversité. Mais à Noisy-le-Grand, nous sommes très en retard, comparé à des villes comme Coubron, Sevran ou d’autres villes de la Seine-Saint-Denis. Aussi, ce projet nous semblait-il important et entrant dans notre mission. Sans autres explications que nous dire que c’était dangereux, notre projet a été rejeté. Nous avons écrit il y a un mois une lettre à Mme le Maire. Cette lettre est restée sans réponse.
 
Nous avions aussi indiqué notre souhait de prendre à bras le corps le problème de la réimplantation des arbres qui ont été arraché à Noisy-Champs. Nous avions demandé à participer à une réunion sur la réimplantation des arbres. Nous attendons toujours l’invitation.
 
Ainsi, le moins que l’on puisse dire, c’est que notre bilan est mitigé.
Notre commission est dynamique. Nous sommes soudés et unis autour de nos idées et de nos projets. Sur le plan de la convivialité, du dialogue, du travail, nous avons réussi à toujours nous exprimer unanimement, à nous écouter, à nous entendre pour dégager, à chaque fois, une position commune. Et c’est notre force et notre réussite. Nous voulons travailler, nous voulons insuffler des idées. Mais les refus s’accumulent et nos frustrations aussi. Il faut trouver, avec la Ville, un modus vivendi convenable pour tout le monde.
Nous ne voulons être ni un gadget de démocratie participative, ni une bande de joyeux drilles que l’on expose pour faire bien, ni jouer le rôle de la foule en délire en charge d’applaudir et d’approuver avec enthousiasme tout ce que l’on nous soumet.
Notre rôle, ce n’est pas d’être apiculteur. Ce n’est pas d’entrer en concurrence avec les plusieurs centaines d’associations noiséennes. Ce n’est pas non plus de faire de la politique et de refaire pour la millième fois l’élection. 
Notre rôle, c’est de confronter ce que la Ville nous soumet aux réalités du quotidien que l’on vit et que l’on souhaite, en tant qu’échantillon représentatif des habitants. C’est d’accompagner les associations dans leurs actions et de monter des projets avec elles. C’est aussi d’avoir de vrais échanges avec les élus, avec la Municipalité. C’est de pouvoir réellement intervenir dans la co-production de l’action publique, comme voulu par la loi Lamy. Sinon, autant dire que le Conseil citoyen se résume à distribuer 15 000€ aux associations !
Nous voulons discuter avec les élus, pour assumer pleinement  notre rôle de relais entre les habitants et la Municipalité.
Nous voulons renforcer notre visibilité, notamment par une présentation récurrente dans Noisy-Mag des travaux, propositions et positions des commissions.
Nous voulons travailler avec les associations, non pas pour porter des projets à leur place, mais pour les accompagner et les aider. Être à l’initiative de projet, oui, bien sûr, mais les porter et les assurer sans garantie de continuité ou de pérennité, non !
Nous voulons être pleinement une instance de concertation, mais que se passe-t-il si nous ne sommes pas entendus ? Si nos positions sont ignorées ?
 
Tout à l’heure, nous parlerons de la Charte. Elle nous engage. Mais elle n’engage en rien la Municipalité. Et c’est bien dommage. Nous invitons la Ville à nous dire comment elle entend travailler avec nous et quelle place elle nous laisse.
 
Durant les prochains mois, nous devrons travailler sur la réduction des déchets et l’amélioration du tri et du recyclage. Ici encore, nous proposerons des idées pertinentes, originales et innovantes.

Ici encore, nous sommes prêts à travailler, à nous réunir, à réfléchir. Mais, plus à n’importe quelle condition."

20 novembre 2016

« L’éco-quartier » de l’Île de la Marne : un éco-gadget inutile

Le Plan local d’urbanisme de Noisy prévoit la construction d’un « éco-quartier » entre la rue René Navier et le quai des Deux Ponts, en remplacement du projet de port de Plaisance.

Une partie de ce projet est donc situé en bord de Marne, en zone inondable (en bleu et violet sur la carte ci-après). C’est ce que l’on appelle « l’Île sur la Marne » et s’étend sur 5.6 hectares.PPRI Noisy - focus éco quartier + limites - 1

Comme on peut le voir sur cette carte, seule une petite partie du projet est hors-zone inondable. C’est d’ailleurs ici qu’il est prévu de construire une partie des logements, et c’est sur cette partie que nous sommes les plus critiques.

Qui pourra y habite, sinon une catégorie de personnes qui devront cumuler plusieurs critères :

• Ne pas travailler, pour ne pas avoir à se déplacer car inaccessible en transports en commun,

• Être jeune et sportif, pour pouvoir aller faire ses courses à pied ou en vélo

• Savoir nager, pour pouvoir rejoindre la terre en cas de crue de la Marne

• Ne pas avoir d’enfants, pour ne pas avoir à parcourir des kilomètres en roller ou en triporteur pour les amener à l’école.

• Être riche pour pouvoir y habiter, car, vu ce que vont couter les travaux de terrassement, de mise en conformité et autre, le prix du mètre carré risque d’atteindre des records.

Bref, la niche visée, c’est un rentier trentenaire, champion de triathlon et célibataire. C’est assez restreint. Mais soit.

 

plan éco quartier

Plus sérieusement, on peut remarquer un point commun entre ce projet et celui de la municipalité précédente : à la place d’un éco-port, on fait un « éco-quartier ». Quelle est la pertinence de qualifier un port qui pollue ou un quartier sans transport en commun « d’écologique » ?

Si cette municipalité, tout comme la municipalité précédente, s’acharne à vouloir faire de ce petit lieu un lieu écologique, c’est qu’il est beau. C’est que nous, les noiséennes et les noiséennes, y sommes très attachés. Parce que c’est le dernier lieu des bords de Marne où la végétation primaire a repris le dessus. Le dernier lieu de cette rive de la Marne, depuis la Seine jusqu’à Meaux à être redevenu sauvage. Un lieu où la faune et la flore primaire peuvent se développer, se protéger. Et pourtant, en construisant tantôt un port, tantôt des habitations, c’est la destruction de ce lieu à tous les coups qui est proposé. Sans parler, bien sûr, des risques de crue exceptionnelle, ni du fait que ce projet se situe sur un point noir de circulation.

La route de Neuilly, qui va border ce projet de logements est une galère pour des centaines d’entre nous, tous les matins et tous les soirs. Construire des logements en plus, c’est ajouter à cette galère.

 

Concernant le projet de Parc, c’est encore un gadget. Découpé en plusieurs « espaces » ou spots », il sert d’alibi à ce projet qui va détruire cet espace écologique. Avec un restaurant, des zones d'activité, des « ambiances » différentes, c’est toute la quiétude retrouvée qui va finir par disparaitre. Et, une fois encore, à quel coût pour les Noiséennes et les noiséens ?

 

À Noisy-le-Grand Écologie, nous proposons :

 

  • L’abandon du projet de logements sur l’Île de la Marne.

  • L’abandon du projet de parc aux deux ambiances, trop cher.

  • A la place, la préservation des 5.6 hectares de nature, avec un aménagement minimum, permettant aux Noiséennes et aux Noiséens de profiter de cet espace en toute sérénité.

 

8 novembre 2016

Réunion publique sur le PLU de Noisy-le-Grand : intervention d'Eric Manfredi

IMG_4260Le 7 novembre dernier, une réunion publique sur le plan local d'urbanisme de Noisy le Grand était organisée. Eric Manfredi a pris la parole pour Noisy-le-Grand Ecologie.

Retrouvez ci-dessous son intervention.


 

Mesdames, messieurs, Madame le Maire,

Bonsoir,

J'aurai une remarque et deux questions.

Ce soir, le compte n'y est pas. Certes, vous abandonnez les projets étranges de port de Plaisance, des pistes de bowling et autres choses incongrues.

 

A la place, vous imaginez un « écoquartier », entouré dans sa partie nord de zones inondables, sur un des derniers lieux des bords de Marne où la végétation primaire a repris ses droits. Un écoquartier complètement isolé des transports en commun et uniquement accessible en voiture, dans un endroit où, justement, la circulation est une galère quotidienne pour des centaines d'entre nous. C'est un choix étonnant. J'espère aussi que le parc que vous prévoyez ne soit pas un énième jardin minéral, avec des pierres et des caillous… mais un parc avec de l'herbe et des arbres.

 

Le compte n'y est pas aussi sur le Clos d'Ambert. Comme vous le rappeliez dans votre réponse à la consultation publique de mai 2014 , je vous cite : « ce quartier va se trouver complètement enclavé car aucune structure routière nécessaire et adaptée n’a été prévue : les difficultés actuelles de circulation s’en trouveront accentuées et pas seulement pour les habitants de ces immeubles mais pour tous les quartiers voisins. Les transports en commun se retrouveront dans un dédale de petites rues périphériques qui seront envahies et détériorées par les bus ». Sans évoquer non plus et je vous cite encore, les « quelques boxes remplis de végétaux maigrichons qui fourniront l’oxygène pour le quartier »...

Pourtant, ce sont 3 600 nouveaux habitants qui sont attendus dans ce nouveau quartier de 900 logements... Et donc, rien pour les déplacements, rien pour les commerces, et rien - ou presque – pour la nature, si ce n'est le jardin que vous avez voulu plus grand. Comment comptez-vous, alors, que votre prophétie de 2014 ne soit pas auto-réalisatrice ?

 

Le compte n'y est pas non plus sur la mixité des logements. Vous avez fait un choix : celui de ne pas toucher aux zones pavillonnaires et d'y interdire toute construction d'habitation collective. Ce choix a un corollaire : celui de sur-densifier les quartiers déjà denses. Je pense au Champy, au Pavé-Neuf ou au Mont d'Est. Au Champy, l'arrivée de la Gare du Grand Paris Express oblige à construire des logements, alors que ce quartier est déjà saturé !

Comment alors comptez-vous éviter de sur-saturer le Champy ?

 

Je terminerai sur une note plus positive, en vous remerciant, vous et l'Agence Ville Ouverte pour les efforts de pédagogie et les nombreux ateliers et réunions publiques qui ont donné la possibilité aux Noiséennes et aux Noiséens de s'exprimer.

8 novembre 2016

L'association Noisy-le-Grand Ecologie au conseil citoyen

L'association Noisy-le-Grand Ecologie siège au conseil citoyen de Noisy-le-Grand, dans le collège des acteurs locaux.

Son représentant, Eric Manfredi, a été élu Vous retouverez ci-dessous l'intervention d'Eric Manfredi, représentant de l'association au conseil citoyen et coordinateur de la commission sur le développement durable, lors de la première réunion plénière du 26 septembre dernier :

 


"Ce soir, c'est la première séance plénière du Conseil Citoyen. Ce conseil doit être un lieu de propositions, une véritable instance à côté du Conseil municipal, pour faire avancer les dossiers et les projets que les Noiséennes et les Noiséens ont imaginé et auxquels ils sont attachés. Il s'agit donc de

construire, ensemble et sur des points déterminés, une réelle action. C'est dire l'importance qu'il doit avoir. Pourtant, quelle légitimité a-t-il ? Celle du hasard d'un tirage au sort ? Sans doute. C'est donc à nous, toutes et tous, de construire, par notre travail, par nos propositions, cette légitimité et de nous rendre utiles pour les Noiséennes et les Noiséens.

Au sein de ce Conseil, la Commission Environnement – Développement Durable va pleinement jouer son rôle. Nous représentons tous les quartiers de Noisy, du Champy à la Varenne, des Bords de Marne au Mont d'Est. La question du développement durable, de la nature dans la ville, de l'amélioration de notre qualité de vie appartient à tout le monde, concerne tout le monde, toutes les générations, et tous les quartiers.

Oui, placer la nature dans la ville doit participer à faire de Noisy-le-Grand une ville durable, tournée vers l'avenir. Une ville ouverte, qui allie son nécessaire développement à la préservation, et, encore mieux, à l'accroissement de la biodiversité. Une Ville multifonctionnelle, qui donne à toutes et à tous le droit d'y vivre, de s'y épanouir, d'y travailler, de s'y cultiver, de s'y divertir. A la Commission, nous allons nous attacher au quotidien.

Nous travaillons sur plusieurs sujets et nous souhaitons, donc, proposer au Conseil Citoyen plusieurs thèmes et plusieurs pistes d'actions.

- La question des déchets, d'abord. Question primordiale, lorsque l'on regarde à la fois le coût économique et le coût environnemental de la gestion des déchets. Plus on jette et plus on abîme l'environnement, et plus on paie. La réduction du volume des déchets est un réel enjeu : diminuer le volume de nos déchets, c'est bon pour la planète et c'est aussi bon pour notre porte-monnaie. Diminuer nos déchets, c'est aussi promouvoir des habitudes responsables, en évitant le gaspillage, en triant mieux et en valorisant, en retraitant, en recyclant ou en réparant ce que l'on jette. C'est-à-dire en ne se contentant plus d'enfouir ou de brûler nos déchets quelque part entre Claye-Souilly et Saint-Thibault-des-Vignes, mais en proposant de véritables filières de revalorisation et de traitement, créatrices d'emplois stables et non délocalisables.

- La question du PLU, ensuite. Ce document va guider le développement de Noisy pour au moins les dix prochaines années. La nature doit être présente dans toutes les composantes de ce PLU, dans l'habitat, dans le développement économique, dans les loisirs. A nous de proposer alors au Conseil Citoyen des procédés originaux et pertinents pour faire venir la nature dans la ville ! Nous avons déjà participé à un atelier. Je tiens à souligner l'excellent travail de pédagogie de l'agence Ville ouverte et la qualité des échanges qui ont suivi la présentation.

 

Enfin, nous avons commencé à faire des propositions. Nous avons demandé à Madame le Maire de participer à la définition des lieux où seront implantés les trois hectares d'arbres qui ont été coupés lors des travaux de la Gare du Métro Grand Paris Express à Noisy-Champs. Car ces arbres, c'est chez nous qu'ils doivent être replantés, là où les habitants ont besoin d'espaces verts. C'est au Champy, c'est le long de la fameuse trame verte jusqu'à la Marne qu'ils sont nécessaires, et non ailleurs en Seine-et-Marne, dans la forêt de Sénart…

Nous serons aussi vigilants sur de nombreuses questions environnementales : l'avenir du Bois Saint-Martin, les bords de Marne, les bords du lac vers la gare routière."

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